Fraternité

Pour mon frédo

Discret, mais sûr,
Aux émotions paradoxales et précieuses…


Je ne saurais habiter l’Homme
Sans oser le devenir

L’avenir est ponctué de points de sutures points suspendus de contrôles
Postes-frontières
Où il est bienvenu et conseillé de feindre l’anonymat

Aujourd’hui
Mais hier aussi
Je suis interdit d’indécision
Et mon instinct se replie dans le souvenir,
Antichambre du passé

Je tremble devant tout exécutif
Je ne légifèrerai jamais le droit aux larmes

fussent-elles fraternelles

Le droit aux larmes c’est la pitié qui renchérit
sur le dos de l’Homme qui accroit sa maîtrise

En faisant miauler la mélancolie vers l’agilité du félin
Je me replie aux Assises,
Enfance                       absence trop exigeante
Moi et toi mon fred      Novembre 11

Je vais laisser la virgule flottante aux chercheurs en arithmétiques pures
Pour m’assommer de songes d’elfes, de fées et de pouvoirs subliminaux
Où toi mon frère tu seras mon marchand de sable
Courtier en ravissements éblouissants
Créant par tes brumes ténébreuses ce soleil insivibles des rêves

De ce pas en suivant tes cartes de trésors
Je me distingue dans les vapeurs et tout engourdi,
Voguant loin de mes multiples et milliers petits ennuis
sinusoides tissant l’envers de notre décor

GUILLAUME HOOGVELD NOV 2011©