Apollinaire / Alcools / L’Adieu

Pour Lisa, avec attention et tendresse. J'ai cueilli ce brin de bruyère L'automne est morte souviens-t'en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et  souviens-toi que je t'attends   ©Guillaume Hoogveld pour la photographie ©Apollinaire/ Gallimard pour le texte, 1920

Ferré le fat contre Breton le pape

Suite à un échange téléphonique revigorant où j'ai accusé la "possession" de cet article dans mes archives,  j'adresse mon amitié pile et face à Alain B. dont l'anonymat nous paraitra partagé...   Lettre à l’ami d’occasion Cher ami, Vous êtes arrivé un jour chez moi par un coup de téléphone, cette mécanique pour laquelle Napoléon... Lire la Suite →

ARAGON « Le Paysan de Paris », 1924

« N'en doutez pas, ce sont les ennemis de l'ordre qui mettent en circulation ce philtre d'absolu. Ils le passent secrètement sous les yeux des gardiens, sous la forme de livres, de poèmes. Le prétexte anodin de la littérature leur permet de vous donner à un prix défiant toute concurrence ce ferment mortel duquel il... Lire la Suite →

Libido moriendi. Exhumation des trois spectres de DADA.

Pour Jean-luc Bitton, qui a creusé les sillons de silex que Rigaut savait aiguiser et qui va publier LA Bio de Rigaut ! http://jlbitton.com/ La genèse surréaliste admet généralement trois noms, Rigaut, Cravan, Vaché, formant ce petit détachement précurseur, assimilé à Dada, qu’ici et là on désigne aujourd’hui par une formule qui se souvient d’Artaud... Lire la Suite →

Ma métempsychose / Enfin.

À Jacques Rigaut. Le Dandy total. Définitivement. Même les plus beaux souvenirs se métamorphosent en regrets, J'ai beau avoir des yeux Je ne vois plus rien devant Temps de changer d'optique Je lisais ça dans une vieille maison Je me disais ça en ayant raison Raison de tous Raison de vous Raison d'avoir tort Raison... Lire la Suite →