Connexion illimitée

Je crains que tu ne sois la dernière
et je poursuis un rêve statufié
Inanimé comme ta bouche
Parti m’isoler en enfance
Bercer des christs en platine
J’épuise une nouvelle seconde
J’épuise
Mes pieds à terre
Mes ongles noirs
Mon mal de dos
Mon avenir mal à l’aise
Face tournée vers le large
Le ciel s’accélère
Le cœur est immédiat
dans les pores du silence
Je tisse une connexion illimitée

 

Guillaume HOOGVELD 1995©