« Le bonheur reste un domaine presque inexploré par la littérature (…) il y a quelque chose dans le mot qui ne va pas et pourtant la poésie y parvient. »
Notre société est basée sur le secret
« Le bonheur reste un domaine presque inexploré par la littérature (…) il y a quelque chose dans le mot qui ne va pas et pourtant la poésie y parvient. »
Vous
m’avez
fait
perdre
la
TÊTE
AILLEURS
par
manque
d’attention
Guillaume HOOGVELD @2013 Droits réservés©
Guillaume HOOGVELD Droits réservés©
Je t’écris pour te dire que je t’aime
que mon coeur qui voyage tous les jours
— le coeur parti dans la dernière neige
le coeur parti dans les yeux qui passent
le coeur parti dans les ciels d’hypnose —
revient le soir comme une bête atteinte
Qu’es-tu devenue toi comme hier
moi j’ai noir éclaté dans la tête
j’ai froid dans la main
j’ai l’ennui comme un disque rengaine
j’ai peur d’aller seul de disparaître demain
sans ta vague à mon corps
sans ta voix de mousse humide
c’est ma vie que j’ai mal et ton absence
Le temps saigne
quand donc aurai-je de tes nouvelles
je t’écris pour te dire que je t’aime
que tout finira dans tes bras amarré
que je t’attends dans la saison de nous deux
qu’un jour mon coeur s’est perdu dans sa peine
que sans toi il ne reviendra plus
Quand nous serons couchés côte à côte
dans la crevasse du temps limoneux
nous reviendrons de nuit parler dans les herbes
au moment que grandit le point d’aube
dans les yeux des bêtes découpées dans la brume
tandis que le printemps liseronne aux fenêtres
Pour ce rendez-vous de notre fin du monde
c’est avec toi que je veux chanter
sur le seuil des mémoires des morts d’aujourd’hui
eux qui respirent pour nous
les espaces oubliés
Juste je vins de quitter
l’erreur du dedans
pour l’horaire du retard
extérieur à l’envers
Nous sommes tous dans des AILLEURS aiguillés
sur des rames follement asymétriques
Soudainement sécantes
où s’allongent d’épaisses divagations
et de drôles de douceurs
Guillaume HOOGVELD Inédit #10 2011©
Pour mon Alter-Ami, William
Pour notre Amitié féconde
J’ai toute ma santé malgré le fracas… Je sens le vide à une heure dépassée, détruite, chaque seconde millimétrée et puis je retourne ma veste j’embrasse une femme, avez-vous eu le temps de me parler ??? Avez-vous eu le temps instantané votre café est servi, l’avion rate son suicide et je lui envie cette possibilité.
Je m’appelle Antonin Artaud.
Jacques Vaché
Jacques Rigaut
Drieu la Rochelle
Arthur Rimbaud évidemment
Ce sale con est de ma race
Celle du supplice de Lautréamont
Cet infréquenté est de ma race
Mon appellation est celle qu’on donne à l’argent, le nom qu’on ne prête qu’aux riches, le nom du dernier repas, la Cène inachevée
Ni Dieu, ni Bach, ni Nietzsche
Je m’y prends mal avec la bouffonnerie du monde
J’aimerais te serrer fort contre moi une fois deux fois un millier de fois
Te retrouver encore et toujours au même endroit
Croiser et quadriller nos différents états
Tous les jours rater sa vocation.
Tous les jours possédé
Par le fatum frôlant le précipice
L’inéluctable chemin
Nous sommes voulus disaient les païens, n’est-ce-pas sage Lucien ?
Personne sinon les cordes vocales de la Mort.
Tomber si vite dans le désordre de la Nuit.
Guillaume HOOGVELD 2010© Re-post #2012, pour texte et autoportrait.
Un jour comme celui-ci
j’ai bravé la vie
Traquant l’épaisseur du jour
Épiant les défis du possible
L’épaisseur infinie de l’infime
La porte étroite & le contour illimité
Filant Libre étoile
Dans le creux de la toile
Comme Van Gogh et ses huiles délicieuses
Aux caresses capricieuses
Un jour comme celui-ci
qui n’a jamais existé.
Guillaume HOOGVELD inédit de nuit 200812©
De toute éternité, Peinture de Vincent Van Gogh©
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