Suite de Stradivarius solitaire

DSC00195 copie ©HOOGVELD, Sous la vitesse de la marche ©

 

 

Temps-réels insolites

satellites solitaires

Un son de Stradivarius venu de partout qui vient déchirer le panorama des ombres silencieuses

Nous sommes tous les deux forces de présence négociant nos identités repliées multiples

Mais le corps n’est pas fait pour les chiens

Les cages dorées les cages d’acier platines émaillés

N’auront jamais le goût l’instinct de nos deux libertés

Détonateurs adossés aux ennuis des rases-ciels qui se font péter la farine

Comme un happening de Warhol le troisième jour après la mort

L’air hagard d’une nuit de parano sur la toile

De la cendre dans tes cheveux

Le corps incarcéré dans une posture asthmatique

absorbant cette avarie qui n’aura pas d’aveux

Dégoulinant d’instinct vers la sortie de secours en haute définition

Ce cœur corrigé par les appels de détresse

L’amertume de ne vivre qu’une fois et une seule fois pour soi………………

 

Guillaume HOOGVELD pré-2009 © RE-Post 2011©