Atteinte à la sureté de l’Écrit ou le formatage de la créativité par le diplôme.

IMAGINEZ…

Imaginez Balzac, Gide, Claudel, Camus, Bernanos, Céline, Duras, Gary, Anaîs Nin, Virginia Woolf, Yourcenar, Proust, Pavese, Joyce, Leopardi, Malaparte, Miller, Houellebecq, Dantec, Despentes, Annie Ernaux
Imaginez-les parfumés adoubés d’un diplôme d’aptitude à l’écriture romanesque issu d’un funeste cursus « universitaire ».
Et bien c’est devenu possible dans l’enseignement « supérieur ».

C’est bien la nature, la genèse et l’esprit de la littérature et le feu de son ignition qui prend ici le chemin d’une scène romanesque qu’on croyait bornée à la seule faune navrante de la télé-réalité. Le décor est désormais dressé par certaines universités qui s’abiment et participent par une concession au monde du spectacle à corrompre l’identité et le caractère imprescriptible de la liberté de la plume.

« On est tous des artistes et des écrivains, on se commente les uns les autres, il n’y a pas de discours d’autorité ».

Me voilà heureux d’apprendre que ces individus à peine trentenaire sont des  « artistes ». En effet j’étais inquiet et j’avais des doutes sur la puissance de leur autorité de démiurges.

Peter BLANK pour P.A.A.